Je viens d'apprendre à l'instant le décès de Paul Triay
C'est comme un coup de tonner ! Je n'ai pas de détails pour le moment...

De Rémy Laven, le 16 juillet 2021

Hélas... Trois fois hélas !
Notre camarade d'école, notre copain, notre ami, fidèle entre les fidèles à tout ce qui touche notre cher village et qui n'aurait manqué une réunion d'anciens sous aucun prétexte s'en est allé.Un cancer du poumon trop tard diagnostiqué à emporté Paul Triay le 12 juillet, ne nous laissant désormais que le souvenir de ce qu'il fut : Un éternel jeune homme doté d'un physique de star et vivant sa vie de toutes ses forces... Toujours le premier à rire d'un souvenir drôle, le premier à se lever pour danser lorsqu'un bon rock démarrait et qui,lorsqu'on lui disait qu'avec un look pareil il aurait pu faire du cinéma, répondait qu'une séance par semaine au Roxy lui suffisait.
Grand amateur de voitures, de surprises parties, de rencontres entre copains, de rock'n'roll (qu'il dansait fort bien) et de jolies filles ( et Dieu sait que Ménerville n'en manquait pas ! ), Paul dévorait la vie avec tant de force et d'appétit qu'on aurait pu le croire éternel... Hélas.
Paul ayant longtemps été mon complice en chansons dans nos jeunes années et étant de surplus devenu mon beau-frère, J'ai eu un instant envie d'écrire pour lui quelques mots en guise d'épitaphe mais d'autres bien plus talentueux que moi l'ont déjà fait. Voici donc pour lui les paroles de 'l'absent', une vieille chanson de Gilbert Bécaud des années soixante dont le texte est de la plume du grand Louis Amade :
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Qu'elle est lourde à porter l'absence de l'ami,
L'ami qui bien souvent venait à cette table
Et qui ne viendra plus, la mort est misérable,
Qui poignarde le cœur et qui te déconstruit.

Il avait dit un jour : "Lorsque je partirai
Pour les lointains pays au-delà de la terre,
Vous ne pleurerez pas, vous lèverez vos verres
Et vous boirez pour moi à mon éternité."

Dans le creux de mes nuits, pourtant, je voudrais bien
Boire à son souvenir pour lui rester fidèle,
Mais j'ai trop de chagrin et sa voix qui m'appelle
Se plante comme un clou dans le creux de ma main.

Alors je reste là au bord de mon passé,
Silencieux et vaincu, pendant que sa voix passe
Et j'écoute la vie s'installer à sa place,
Sa place qui pourtant demeure abandonnée.

La vie de chaque jour aux minuscules joies
Veut remplir à tout prix le vide de l'absence
Mais elle ne pourra pas, avec ses manigances,
Me prendre mon ami pour la seconde fois.
(Louis Amade - 1960)

Paul!tu laisses un grand vide
tes remarques toujours pertinentes et amusantes
montraient tout ton intérêt pour les Ménervillois
ils restaient dans ton coeur
je veux ici te rendre hommage
tu mérites le titre de Ménervillois d'honneur
mes condoléances à tous tes proches
Gigi

Quelle douloureuse nouvelle, notre merveilleux Paul s'en est allé sur la pointe des pieds... L'Ami qui prenait de nos nouvelles, qui nous remontait le moral avec sa voix de tombeur et son humour décapant ! Mes pensées fraternelles et mes sincères condoléances, à Claudine, l'Amour de sa vie, sa famille et amis. Reposes en paix Paul (Khoya) je ne t'oublierais jamais.